Dans la lignée de ma nouvelle sous-passion qui consiste à descendre sous terre, quelques photos de l’exploration du jour.
Tout commence par une balade sur une petite montagne surplombée d’un très vieux château. J’étais déjà rentré dans ce château et en en partant j’avais repéré une ouverture dans les roches. Sans matériel ce jour là je ne m’étais pas risqué à y pénétrer imprudemment. C’est donc près de deux ans plus tard que j’y retourne.
Ce qui m’intéresse aujourd’hui n’est peut être pas ce que la plupart des gens viennent voir ici. Il faut chercher plus bas. L’endroit a été sécurisé un jour mais probablement depuis trop longtemps pour faire confiance aux poutres mises en place dont la moitié est déjà par terre de toute façon. Une fois à l’intérieur, on se retrouve face à une gigantesque salle d’environ 30 mètres de profondeur sur 20 de large. En cette saison les stalactites sont de glace tout comme leurs homologues au sol.
Fidèle à moi-même je cherche la “petite bête”, rêvant à des galeries souterraines comme un enfant rêverait à un passage secret pour accéder au château. Et finalement je trouve les petites bêtes et des galeries inexplorables seul. Les roches sont boueuses et c’est rapidement mon cas également après avoir emprunté une petite galerie forçant à y ramper. Je découvre une toute petite cavité avec une galerie verticale toute lisse qui doit régulièrement servir à charrier les eaux de pluie provenant du sommet. Coudée, je n’en vois pas l’extrémité mais ça ne m’étonnerai pas qu’elle remonte à la surface. Il faudrait y refaire un tour et prendre des mesures pour évaluer à quel endroit elle pourrait aboucher… De quoi faire rêver même si je me doute bien qu’au moins une ou deux personnes l’ont découverte avant moi. Plus pragmatique j’ai découvert dans cette micro-cavité 4 insectes dont 3 papillons. Ces derniers jours il a fait jusqu’à -8°C dans la plaine, probablement -10°C à cette altitude. Et pourtant sous terre certains insectes s’agrippent à la vie. Oui oui, tous bougeaient de temps en temps. Ici les parois sont couvertes de boue et de gouttes d’eau non gelées, témoignant d’un micro-climat probable.
C’était donc bloqué dans une galerie de 50cm de largeur que je me retrouve face à ces insectes inattendus. J’espérais juste ne pas me retrouver avec l’un d’eux voulant rentrer dans mon manteau ou simplement me frôler le visage.
De mémoire je n’avais encore jamais vu ces motifs sur des papillons. Si ça se trouve ce ne sont même pas des papillons. Tout ce que je sais c’est que du haut de leurs 4cm de longueur et avec leurs yeux blancs, grandes pattes, ailes aux couleurs bien particulières et dans ma situation, je ne les ai pas vécus comme bienveillants.
Mais ça n’est rien comparé à la terreur que j’ai ressentie en voyant l’un des autres locataires des lieux se déplacer de quelques centimètres. Une énorme araignée sombre aux grandes et larges pattes, corps luisant et là encore des motifs hostiles, se trouvait à 50cm de moi (tout pile pour la distance de mise au point minimale du 18-270mm).
Je la met en grand :)


Un autre locataire des lieux, plus petit celui-là et qui semblait beaucoup “moins vivant” que les autres. Photo de mauvaise qualité, désolé !
Petite cure de soleil avec le couchant avant de redescendre de la montagne. La sangle que j’avais réalisé il y a 3 mois a ici réalisé sa première sortie longue. Et bien si l’on évite de traîner les poils de mouton dans la boue, c’est du tout bon !
Très confortable, maintient la nuque au chaud et sait faire oublier l’appareil photo qui y est suspendu.
Voir le TUTORIEL pour en savoir plus.
A bientôt et bonne année avec un peu de retard :)
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